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Job/Mon Journal Animal #2 Plus tard, j’aimerais être primatologue. Amandine Renaud est primatologue, étudie les singes dans les forêts primaires d’Afrique, et a même créé une association pour les aider. Mon journal animalier vous a posé quelques questions :
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Plan de l'article
- Bonjour Amandine, pourriez-vous nous expliquer les différents aspects de la profession de primatologue ?
- Amandine et une partie de l’équipe du refuge. Précédent suit Quelles qualités avez-vous besoin pour devenir primatologue ?
- Comment devenir un primatologue ?
- Vous avez décidé de créer votre propre association : P-WAC. Pourquoi ?
- Avez-vous une forte mémoire de votre profession de primatologue ?
Bonjour Amandine, pourriez-vous nous expliquer les différents aspects de la profession de primatologue ?
Eh bien, c’est très simple : les primatologues étudient le comportement des singes. Il peut être en captivité (dans les zoos, par exemple) ou dans son environnement naturel. Dans mon cas, j’étudie les chimpanzés et l’ascagna cercopithec dans les forêts de la République Démocratique du Congo en Afrique. Une journée typique des primatologues consiste à suivre un groupe de singes sauvages et à prendre des notes à propos de votre comportement.
Ce n’est pas toujours facile, surtout quand les singes sont cachés dans les arbres ! Vivant sur le terrain, on pourrait aussi vouloir protéger les singes en luttant contre la chasse et la déforestation, deux menaces majeures pour l’avenir de ces animaux fascinants.
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Amandine et Mongo, ancien zoo des chimpanzés.
Sikila, une ascagna cercopithec. ****2 Le refuge P-WAC en République démocratique du Congo.
Amandine et échogardes.
Le logo de l’association P-WAC.
Une cercopiteca fait les pieds et les mains.
Amandine et une partie de l’équipe du refuge. Précédent suit Quelles qualités avez-vous besoin pour devenir primatologue ?
Il faut beaucoup d’entre eux. Pour observer les singes dans leur environnement naturel, vous devez d’abord être prêt à vivre loin de la famille, des amis et du confort : dans la forêt, vous avez rarement l’électricité et l’eau courante… La vie quotidienne est parfois difficile, il faut marcher pendant des heures, traverser les marais et savoir réagir quand on croise d’autres animaux sauvages tels que des animaux sauvages, des éléphants ou des buffles.
Il est également essentiel d’être ouvert à d’autres cultures : pour aider les singes vivant dans la forêt, il est important de connaître aussi les peuples qui vivent dans les environs afin de trouver des solutions communes pour le bien-être des singes et des humains !
Comment devenir un primatologue ?
Il n’y a pas (ou du moins pas encore) de formation pour devenir primatologue en France. Personnellement, je suis allé en Angleterre pour passer un master en primatologie. Ce sont des études difficiles, et il est vrai qu’elles offrent peu d’opportunités : il n’est pas facile de devenir primatologue ! Sinon, il est également possible d’aider les singes, ce qui en fait un biologiste, éthologue ou même vétérinaire.
Vous avez décidé de créer votre propre association : P-WAC. Pourquoi ?
J’ adore voir des singes. Mais je voulais aussi agir pour les aider concrètement. Aujourd’hui, les singes sont chassés pour leur viande, mais aussi pour être placés en captivité (dans des zoos ou des maisons privées). Ils sont également victimes de la déforestation : si nous détruisons les forêts, où peuvent-elles vivre ? Nous avons donc créé P-WAC, qui est un centre de réadaptation pour le braconnage des singes. Nous réenseignons aux singes la faune, afin qu’ils puissent retourner vivre dans la forêt.
Avez-vous une forte mémoire de votre profession de primatologue ?
Un jour, une femme chimpanzée que j’avais aidée à retrouver la liberté avait un bébé, et elle est descendu de son arbre pour le mettre dans mes bras. J’étais tellement émue d’avoir cette chance ! Après quelques secondes, elle prit son petit et retourna à l’arbre, pour lui apprendre à vivre librement. Ce fut un moment très agréable !